Mon ange
Les yeux de mon ange,
Ont la couleur des forêts,
Pleines de doux secrets,
De fées, d’animaux étranges.
L’âme de mon ange,
Est connectée à la lune,
Cachée sous la brume
Dans sa robe blanche.
Le cœur de mon ange,
A la chaleur du soleil,
C’est un coffre aux merveilles
Du bonheur en avalanche.
Les yeux de mon ange
N’ont que faire des modes,
Des marques et des codes,
Qui n’ont pas de sens.
Mais quelle place pour toi, mon enfant ?
Quelle place pour les doux, les rêveurs,
Dans ce monde hurlant,
Fait pour les tricheurs ?
Quelle place pour toi mon fils,
Dans ce monde qui se perd,
Etouffé dans ses immondices,
Et mangeant son atmosphère,
Quelle place pour toi ?
Quelle place pour toi ?
Qu’y aura-t-il dans 50 ans ?
Que restera-t-il de bien vivant ?
J’ai honte !
Tu vois, j’ai honte …
Je ne fais rien, je ne fais rien,
Couché dans mon canapé,
Je regarde la télé,
Un verre à la main.
Je ne pense pas à demain,
Je veux juste décompresser,
Demain, c’est encore loin,
Je ne veux pas y penser.
Je sais, ce n’est pas bien,
C’est debout qu’il faut lutter,
Et faire le chemin,
Pour plus d’humanité.
Mais il y a tant de venin,
Dans l’air que l’on respire,
Et puis tant de « crève-la faim »,
Et bientôt ce sera pire.
Mais quelle place pour toi, mon enfant ?
Quelle place pour les doux, les rêveurs,
Dans ce monde hurlant,
Fait pour les tricheurs ?
Quelle place pour toi mon fils,
Dans ce monde qui se perd,
Etouffé dans ses immondices,
Et mangeant son atmosphère,
Quelle place pour toi ?
Quelle place pour toi ?
Qu’y aura-t-il dans 50 ans ?
Que restera-t-il de bien vivant ?
Les yeux de mon ange,
Ont la couleur des forêts,
Pleines de doux secrets,
De fées, d’animaux étranges.