Seule

C’était un soir de fête,

Une nuit folle,

Pour oublier la vie molle

Qui pollue la tête.

Tu m’avais quitté

Parti un jour d’hiver

Pour une vie plus épicée

Pour changer d’air

Il y a trop d’abîmes

En mon âme lunaire

Ton sourire qui m’anime

Et puis qui se perd.

Je rampe, je rampe

(Dans mes nuits orphelines

s'insinue en sourdine

  La peur du vide

vite trop vite

Je ne t'oublie pas,

Je ne t'oublie pas !)

Et puis marre !

Mentir sur Meetic

Pour des naufrages systématiques

Depuis toi je suis seule

Je panique, je suis seule

Ma tête est un château hanté

Une forteresse désenchantée,

Un fantôme y dévore

Mon cerveau, mes neurones

Je panique, seule

Je panique, seule…

Envie de fuir

Cette foule qui me sert

Qui hurle son plaisir

Quand moi je manque d’air

Alors je m’enterre

C’est toute l’atmosphère

Qui s’enroule,

Qui se met en boule.

Oubliée, décalée,

Tout vide au-dedans,

Au-dedans naufragée

Toujours à contre-temps,

Je rampe, je rampe

  (Du temps rival

Du temps vandale

Du temps qu'on me mette en bocal

Rayé de la carte, radical

Je ne t'oublie pas,

Je ne t'oublie pas !)

Et puis marre !

Mentir sur Meetic

Pour des naufrages systématiques

Depuis toi je suis seule

Je panique, je suis seule

Ma tête est un château hanté

Une forteresse désenchantée,

Un fantôme y dévore

Mon cerveau, mes neurones

Je panique, seule

Je panique, seule…